
Pathologies & Interventions
L'ensemble des informations données ci-dessous sont destinées à vous fournir des explications sur différentes pathologies mais cela ne remplace pas une consultation médicale. Les informations contenues sur cette page sont données à titre indicatif et ne représentent pas forcément votre réalité. De même, les illustrations ci-dessous ne sont pas contractuelles. Ces explications doivent être intégrées dans votre contexte, selon votre pathologie, votre situation et vos besoins tels que discutés lors des échanges avec votre chirurgien en consultation.
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​Chaque patient est particulier et nécessite une approche adaptée à son corps, ses besoins et ses antécédents. La consultation avec le chirurgien est donc l’occasion de bénéficier d’explications complémentaires et d’évoquer sa situation particulière avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention s’y rapportant.
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Pour toute question ou information complémentaire, n’hésitez pas à contacter votre chirurgien. Comprendre sa pathologie ainsi que les tenants et aboutissants du traitement proposé sont des éléments primordiaux pour suivre le chemin menant à la guérison.​​
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Prothèse totale de genou

La prothèse totale de genou est une intervention proposée dans le cadre d'une arthrose du genou évoluée et invalidante ne répondant plus au traitement conservateur.
L’arthrose correspond à une détérioration (usure) du cartilage. L’atteinte progressive du cartilage est irréversible et s’accompagne de l’apparition de douleurs, avec bien souvent un enraidissement et une boiterie à la marche.
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Dans les stades précoces, le traitement est avant tout non-chirurgical. Cependant, lorsque la pathologie progresse et atteint des stades avancés, ces traitements ne sont bien souvent plus suffisants. Ainsi, lorsque l’usure est trop avancée, que la douleur et/ou la gêne fonctionnelle deviennent invalidantes, la chirurgie est envisagée.
Lorsque l'arthrose touche l'ensemble des différents compartiments du genou, le traitement chirurgical consiste alors en la mise en place d’une prothèse totale qui permet le remplacement de l'ensemble des structures abimées de cette articulation par des composants prothétiques ayant les mêmes formes et les mêmes fonctions. La prothèse est positionnée de manière à assurer une excellente stabilité du genou et une mobilité la plus complète possible.
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​Les objectifs de cette chirurgie sont la disparition des douleurs, la récupération d’une marche normale et la récupération des mobilités pour permettre au patient de reprendre ses activités quotidiennes et sportives habituelles.
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Prothèse partielle de genou
La prothèse unicompartimentale de genou est une intervention proposée dans le cadre d'une arthrose unicompartimentale du genou évoluée et invalidante ne répondant plus au traitement conservateur.
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L’arthrose correspond à une détérioration (usure) du cartilage. L’atteinte progressive du cartilage est irréversible et s’accompagne de l’apparition de douleurs, avec bien souvent un enraidissement et une boiterie à la marche.
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Dans les stades précoces, le traitement est avant tout non-chirurgical. Cependant, lorsque la pathologie progresse et atteint des stades avancés, ces traitements ne sont bien souvent plus suffisants. Ainsi, lorsque l’usure est trop avancée, que la douleur et/ou la gêne fonctionnelle deviennent invalidantes, la chirurgie est envisagée.
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Lorsque l'arthrose touche uniquement un seul compartiment du genou et s'il n'existe pas d'atteinte symptomatique des autres compartiments, le traitement chirurgical proposé est la mise en place d’une prothèse partielle (unicompartimentale) qui permet le remplacement du seul compartiment abimé de l'articulation par des composants prothétiques ayant les mêmes formes et les mêmes fonctions. La prothèse est positionnée de manière à assurer une excellente stabilité du genou et une mobilité la plus complète possible.
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​Les objectifs de cette chirurgie sont la disparition des douleurs, la récupération d’une marche normale et la récupération des mobilités pour permettre au patient de reprendre ses activités quotidiennes et sportives habituelles.​
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Arthroscopie de genou pour lésions méniscales

L’arthroscopie du genou est une technique chirurgicale mini-invasive qui consiste à introduire une caméra et différents instruments chirurgicaux dans le genou pour traiter un problème intra-articulaire (ménisques, cartilages, ligaments, synovite...).
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Les ménisques sont des éléments fibrocartilagineux situés à l’intérieur du genou ; ils participent notamment à amortir les chocs et la pression pesant sur les surfaces cartilagineuses.​ Comme pour toute structure anatomique, des lésions peuvent apparaitre au niveau des ménisques et ainsi occasionner des douleurs, des blocages, des gonflements, voire une sensation d’instabilité du genou.
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Une arthroscopie peut être proposée principalement dans deux cas de lésions méniscales : le cas d'une lésion méniscale instable symptomatique ou celui d'une lésion méniscale stable symptomatique en échec de traitement conservateur (non-chirurgical).​ Deux gestes peuvent alors être réalisés en fonction du type de lésion méniscale rencontré (étendue, localisation, capacité de cicatrisation...) : une méniscectomie partielle ou une suture méniscale.​
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Si la lésion possède un potentiel de cicatrisation, une suture méniscale peut être proposée et consiste à “recoudre” la lésion méniscale à l’aide de fils de suture spécifiques.​
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Si la lésion est peu favorable à une cicatrisation ou si la suture n’est pas réalisable, une méniscectomie partielle pourra être réalisée. Cette procédure consiste à “nettoyer” (retirer) uniquement la partie lésée du ménisque afin de résoudre la symptomatologie du patient, tout en conservant un maximum de capital méniscal.
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​Le but de l’opération est de soulager le patient de ses douleurs, blocages et gonflements, afin qu’il puisse reprendre normalement la marche et ses activités quotidiennes.​​​
Ligamentoplastie du croisé antérieur
La ligamentoplastie du croisé antérieur est une intervention proposée dans le cadre des ruptures du ligament croisé occasionnant une instabilité du genou.
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Le ligament croisé antérieur est situé au centre du genou et assure, avec le ligament croisé postérieur, la stabilité centrale du genou. Il empêche le déplacement vers l’avant du tibia (translation tibiale) et joue également un rôle important dans la stabilité rotatoire du genou.
Une déchirure du ligament croisé antérieur peut survenir à la suite d’un mouvement en pivot du genou et la lésion de ce ligament peut alors compromettre la stabilité de l'articulation lors de la marche et/ou lors de certaines activités sportives.
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Le traitement chirurgical de cette lésion n’est pas systématique mais sera classiquement préconisé chez les patients jeunes et sportifs avec une demande fonctionnelle élevée, mais également chez les patients plus âgés avec persistance d’une véritable instabilité malgré une rééducation fonctionnelle bien conduite.
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La ligamentoplastie consiste à recréer un nouveau ligament croisé à partir d'un tendon prélevé au niveau de la cuisse (autogreffe). La majeure partie de cette intervention s'effectue par arthroscopie et permet également la réparation des éventuelles lésions associées à la rupture du ligament croisé (ménisques, cartilages).
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L'objectif de cette intervention est la récupération d'une stabilité optimale du genou, autorisant ainsi à terme la reprise de toutes les activités sportives (notamment de haut niveau).​​​​​

Chirurgie de l'instabilité rotulienne

La chirurgie de l'instabilité de rotule est proposée dans le cadre d'une instabilité rotulienne objective handicapante avec luxations récidivantes de rotule.
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La rotule s’emboite dans la trochlée (gouttière) du fémur et la stabilité de la rotule est assurée par la forme de cette gouttière, par les tendons qui l’entourent en haut et en bas, ainsi que par le ligament patello-fémoral médial (MPFL) qui la maintient du côté interne.
Plusieurs facteurs anatomiques peuvent favoriser une instabilité de rotule, le plus fréquent étant l’insuffisance ou la rupture du ligament patello-fémoral médial (MPFL).​ Cette lésion peut entrainer une bascule de la rotule, provoquant une instabilité et des épisodes de luxation (déboitements). Ces épisodes s’accompagnent de douleurs, de blocage et de gonflement articulaire.
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L'objectif de l’opération est donc de recentrer la rotule afin de la stabiliser, soulageant ainsi les douleurs, supprimant les luxations de la rotule et évitant la dégradation du cartilage de l’articulation.
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En général, un traitement conservateur (non-chirurgical) est proposé pour les deux premiers épisodes de luxation : il comporte une période d’immobilisation, suivie d’une kinésithérapie bien conduite. Au-delà de deux épisodes de luxation et devant une instabilité objective handicapante avec luxations récidivantes, une intervention chirugicale devra être envisagée. Dans certains cas, des lésions associées ostéo-cartilagineuses, faisant suite au traumatisme, peuvent également être une raison d’intervenir d’emblée chirurgicalement.
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Lorsque l’instabilité rotulienne est uniquement due à une insuffisance ou à une rupture traumatique du ligament patello-fémoral médial (MPFL), une intervention isolée est indiquée : c’est la procédure la plus fréquente, elle consiste en une ligamentoplastie, c'est-à-dire une reconstruction de ce ligament en utilisant un tendon de la cuisse.​​​
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Prothèse totale de hanche
La prothèse totale de hanche est une intervention proposée dans le cadre d'une arthrose de hanche évoluée et invalidante, ne répondant plus au traitement conservateur.
L’arthrose correspond à une détérioration (usure) du cartilage. L’atteinte progressive du cartilage est irréversible et s’accompagne de l’apparition de douleurs, avec bien souvent un enraidissement et une boiterie à la marche.
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Dans les stades précoces, le traitement est avant tout non-chirurgical. Cependant, lorsque la pathologie progresse et atteint des stades avancés, ces traitements ne sont bien souvent plus suffisants. Ainsi, lorsque l’usure est trop avancée, que la douleur et/ou la gêne fonctionnelle deviennent invalidantes, la chirurgie est envisagée avec la mise en place d'une prothèse totale de hanche.
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La mise en place d’une prothèse totale de hanche permet le remplacement des structures abimées de cette articulation : les zones d’os et de cartilage usées sont enlevées et remplacées par des pièces artificielles ayant les mêmes formes et les mêmes fonctions.​​
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​Les objectifs de cette chirurgie sont la disparition des douleurs, la récupération d’une marche normale et la récupération des mobilités pour permettre au patient de reprendre ses activités quotidiennes et sportives habituelles.​​
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